Le cancer de prostate est-il fréquent ?
Le nombre de nouveaux cas de cancer de la prostate a connu une forte augmentation depuis les années 1980, en raison de l’effet combiné du vieillissement de la population et de l’amélioration des moyens diagnostiques (grâce au dosage sanguin du PSA et de sa très large diffusion). Cette augmentation de diagnostic s’est accompagnée d’une réduction constante de la mortalité.
Comment le diagnostiquer ?
La prise en charge du cancer de la prostate a en effet grandement évolué ces dernières années, en termes de diagnostic et de traitement. La démarche de détection précoce permet de diagnostiquer au plus tôt la maladie. Cette stratégie reste basée en premier lieu sur l’histoire familiale, le test PSA, et le toucher rectal. Le simple test sanguin du PSA est maintenant le plus souvent complété d’une IRM de la prostate, qui permet de rechercher d’éventuelles zones suspectes et de guider les biopsies. On parle alors de biopsies ciblées (logiciel de fusion d’images en 3 dimensions), et non plus à l’aveugle. Cette phase diagnostique doit être la plus précise possible afin de connaître le niveau d’agressivité du cancer. En effet, il faudra proportionner la réponse médicale à l’agressivité de la tumeur et à l’état général du patient.
Comment traiter un cancer de prostate ?
Au stade du traitement, de nombreuses thérapies sont maintenant disponibles et se sont améliorées avec l’apport de la technologie et de la surveillance dite « active » aux traitements mini-invasifs (ultrasons focalisés et traitement focal, chirurgie robotique). À un stade plus avancé, de nouvelles molécules, notamment d’hormonothérapie, apparaissent chaque année et viennent enrichir le panel de traitements disponibles. À chaque cancer et surtout à chaque patient, un ou plusieurs traitements peuvent être proposés. La prise en charge doit être individualisée.
Les traitements associés
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