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Qu’est-ce qu’un polype de vessie ?

Les polypes de vessie sont la conséquence d’une irritation puis d’une dégénérescence de la muqueuse (urothélium) par différents agents physiques ou chimiques dont le tabac. 
Leur découverte fait souvent suite à une hématurie (émission de sang dans les urines). Le diagnostic fait, la première étape de prise en charge consiste en leur résection par voie endoscopique (par les voies naturelles) qui en permet le traitement, mais aussi l’analyse qui conditionnera la suite du traitement et du suivi.

Schéma tumeurs vessie

Existe-t-il plusieurs types de polypes ?

Les polypes sont caractérisés par leur nature, leur stade (profondeur dans la paroi de la vessie) et leur grade (agressivité). Il existe aussi des lésions superficielles planes mais agressives appelées Carcinome in situ (Cis).
On distinguera ainsi les tumeurs superficielles de vessie et n’infiltrant pas le muscle vésical (TVNIM) des tumeurs infiltrant le muscle (TVIM).

Comment les prendre en charge ? 

Les TVNIM ont essentiellement un risque de récidive de 70 % à 2 ans, et de progression (maladie plus évoluée, TVIM) de 15 % à 2 ans. Elles peuvent relever d’une 2e résection de vérification et/ou d’instillations vésicales (injection par une sonde) d’immunothérapie ou de chimiothérapie.
La survenue de nouveaux polypes ou d’une récidive sur tout l’arbre urinaire, depuis les reins jusqu’à l’urètre, est possible.
Une surveillance régulière s’impose donc aux longs cours afin de les dépister et les traiter de manière la plus précoce et la plus adaptée.
En cas de TVIM, la maladie est grave et nécessite en général, après un bilan complet, une ablation de la totalité de la vessie (cystectomie) parfois précédée d’une chimiothérapie. 
 

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